Réhabilitation complète
des terrains contaminés
Si la teneur en contaminants révélée par les Phases 2 et 3 excède les normes en vigueur, des travaux de réhabilitation des sols devront être réalisés. Cette Phase 4 concerne à proprement dit les travaux de décontamination des sols ou de décontamination de l’eau. Les travaux de réhabilitation sont souvent requis dans des cas de fuites ou de déversements ayant alourdi le passif environnemental du site. L’huile à chauffage (mazout) ainsi que les solvants chlorés (souvent utilisés dans l’industrie du nettoyage à sec) sont les contaminants les plus communs.
Historiquement, la décontamination est fortement associée à de lourds travaux d’excavation ainsi qu’à une pollution sonore et visuelle. Désormais, des technologies innovantes permettent de mener des travaux de décontamination de façon non invasive, en tenant compte des spécificités de chaque site traité et en ayant une très faible empreinte carbone. Enutech propose des traitements in situ (c’est-à-dire qui ne nécessitent aucune excavation) pour procéder à des travaux de réhabilitation dans tous types de secteurs.
Traitements in situ: fonctionnement
D’un point de vue technique, la décontamination in situ est rendue possible grâce à l’injection d’une solution biogéochimique conçue localement, dans nos laboratoires, pour répondre spécifiquement aux concentrations en contaminants caractéristiques du site. L’injection est effectuée par le biais de puits d’injection ou par Direct Push, ce qui permet à la solution de dégrader le contaminant.
D’autres types de réhabilitations écoresponsables sont possibles. C’est le cas notamment de la phytoremédiation. Il s’agit de décontaminer les sols et d’épurer les eaux souterraines grâce à des végétaux. Les plantes sont choisies selon leurs propriétés et leurs capacités à accumuler des contaminants. La phytoremédiation est adaptée pour répondre à des sites de contamination peu profonds. C'est une technique que nous considérons et utilisons lorsque le contexte de décontamination le permet.
Travaux de réhabilitation: qui doit payer?
Selon le projet de loi 72 de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE), la réhabilitation est la responsabilité de la personne morale ayant utilisé le terrain lorsque la contamination s’est produite. Toute personne qui a eu la garde d’un terrain contaminé (à titre de propriétaire, de locataire ou autre) sera tenue responsable de la décontamination du terrain, sauf si elle arrive à démontrer qu’elle a agi avec diligence raisonnable ou que la contamination est redevable à un tiers.
Certaines institutions financières garantes d’un prêt rendent l’octroi de ce même prêt conditionnel à la réalisation de travaux de réhabilitation complets.